L’attentat perpétré à l’encontre des personnes qui se pressaient pour admirer le feu d’artifice, démontre une fois de plus la faiblesse endémique de nos institutions. Au-delà de l’émotion il nous faut tirer les leçons politiques de ce drame.
• Nos dirigeants actuels sont directement responsables car ils n’ont pas pris la juste mesure du risque lié à l’islamisme radical et n’ont pas pris les mesures qui s’imposaient face à ce danger. Les résultats sont là. Depuis plusieurs mois, l’actualité met régulièrement sous la lumière des actes de terrorisme ainsi que des actes d’incivilité. L’attentat du Bataclan et maintenant celui de Nice laisse présager un développement du terrorisme sur notre territoire. Or aucune mesure forte de prévention n’est réellement prise. Le maintien de l’état d’urgence pour une période de trois mois relève de l’agitation politique.
• La classe politique dans son ensemble porte également une lourde responsabilité. En effet, il serait simple d’incriminer François Hollande et d’oublier que les équipes précédentes ont également participé activement ou non à la fragilisation de nos institutions. En effet, la suppression de nos frontières, la réduction des budgets militaires, la réduction des effectifs de police participent de la même façon à la mise en danger de notre nation. Les discours convenus de nos anciens dirigeants ne masquent pas leur responsabilité.
• Le parti socialiste, les Républicains ainsi que les autres partis politiques sont incapables de prendre en compte le Bien Commun de notre nation. L’idéologie socialo-libérale avancée et des préoccupations électorales constituent le moteur de leur action. Certains élus sont mus par le Bien Commun. Mais leur action est phagocytée par les partis politiques. Quant au Front National, il ne sera jamais en mesure de redonner à ceux qui nous gouvernent la pleine liberté d’action pour redresser le pays. En effet, celle-ci est paralysée par des oligarchies que nous avons laissé proliférer au nom d’une certaine liberté d’action qui aujourd’hui se paie au prix fort.
• La responsabilité des institutions de l’Union Européenne ne doit pas être écartée. L’espace Schengen est un immense territoire ouvert à tous les vents sur lequel les terroristes se déplacent très librement. De plus, Mme Merkel par son indulgence à l’égard des lobbies pro-invasion migratoire a ouvert des vannes qu’il est maintenant difficile de refermer. Son apitoiement à l’égard des victimes est pitoyable !
• L’absence de souverain et la déliquescence de notre société nous conduit vers l’abîme ; Les risques d’une implosion se font de plus en plus pressentir. Les responsables de la sécurité intérieure sont inquiets du fait de la montée des tensions entre les communautés. Les Français, sans un récent sondage IPSOS, ont fait état de leur inquiétude du fait de l’absence d’autorité. Celle-ci est inhérente à l’homme. Toute communauté humaine a besoin d’autorité. Le lien social se dissout par l’absence d’autorité. Nos contemporains ressentent dans leur chair cette absence d’autorité et souffrent ouvertement de la dissolution du lien social.
• Nécessité de remettre la dimension spirituelle à sa juste place. Il nous faut combattre cette fausse vision de la laïcité qui, aujourd’hui, fait le jeu de l’Islamisme et réintroduire un juste ordonnancement entre le temporel et le spirituel. Il nous faut distinguer le Bien du Mal. Le relativisme est la mort de notre société. Le relativisme n’épargne personne et pas même les royalistes. Nous sommes tous des créatures et un jour donné nous devrons rendre des comptes de notre vie terrestre. Nous avons tous nos propres limites et il est nécessaire dans ce combat contre le mal de s’appuyer sur celui qui est la Vérité.
Il est grand temps que notre pays, La France, soit à nouveau gouvernée par des Rois. Ceux-ci ont fait le bonheur des Français. Notre civilisation leur doit beaucoup. Versailles illustre parfaitement la grandeur de la France ! Grandeur qui s’est manifestée sur tous les continents, au profit des plus petits, et pour le bien de tous.
Philippe Lassalle
Délégué AR Rhône Alpes