Bataillons contre le terrorisme: propositions royalistes

Les attaques terroristes se multiplient sur le sol de France et chez nos voisins européens sans que nos dirigeants avancent d’autres propositions que le renforcement du renseignement, arme fort utile mais non suffisante.

L’Alliance royale, en tant que mouvement politique royaliste, a une voix à faire entendre en matière de lutte anti-terroriste aujourd’hui, avec l’espérance que ses solutions, entendues, permettront de préserver durablement l’Occident menacé et de concourir à son redressement.

D’une part, il convient de nommer précisément ce terrorisme, ce que ne font pas, le plus souvent, nos dirigeants. Il s’agit d’un terrorisme islamiste, issu de l’Islam. Qu’il en soit une déviance est un fait noté par de nombreuses personnalités. Mais émanant de cette religion, il peut surgir ou ressurgir à tout instant. Notre situation actuelle le montre bien. En effet, le terrorisme islamiste de l’État islamique au Levant est, pour nous Français, voisin des dommages causés par les groupes issus du GIA algérien durant les années 1990. Tout comme celui-ci n’était pas très éloigné de la forte charge religieuse du combat de certaines populations musulmanes contre la présence française en Afrique du Nord. Au Proche-Orient, la première intervention française en défense des chrétiens, en 1865, le fut contre une déviance islamiste druze.  Nous pourrions tirer la liste de ces événements sporadiques jusqu’aux origines de l’Islam. Nous n’aurions pas montré que l’islamisme est consubstantiel à cette religion. Tel n’est pas d’ailleurs le propos d’un parti politique. Mais nous aurions montré, et nous montrons déjà, que l’islamisme peut resurgir à tout instant à partir de déviances de l’Islam.

Ce constat nous amène à considérer la lutte antiterroriste sous deux angles  ;
– Un angle offensif et sécuritaire.
– Un angle préventif de long terme.

– Dans le premier cas, l’Alliance royale considère comme impératives les mesures suivantes  :
– Nous appelons au rétablissement d’un service militaire obligatoire d’un an. Cette mesure aura pour effet  :
1) De donner aux Armées la force humaine nécessaire pour sécuriser tous les points névralgiques du territoire national, tout en maintenant leurs opérations extérieures indispensables à la sûreté du monde, sans sur-charger les hommes au risque de rompre l’équilibre de leurs capacités opérationnelles.
2) De renforcer la cohésion nationale par la défense armée du pays et par la création d’un esprit de corps né dans la fraternité militaire.
– Nous appelons au rétablissement des temps d’entraînement et à la fournitures de matériel militaire correspondant aux standards de l’OTAN, ces mesures n’étant plus respectées par nous aujourd’hui, quoique nous soyons membres de l’alliance.
– Nous appelons à la création, non pas seulement d’un service de coordination anti-terroriste auprès du chef de l’État comme c’est le cas aujourd’hui, mais d’un véritable conseil stratégique permanent, composé de personnalités qualifiées (issues de l’état major des armées, du conseil d’État, de la cour de cassation et de la cour des comptes.) et capable de donner au chef de l’État une vision stratégique globale pour chacune des décisions qu’il doit prendre touchant au domaine régalien et à la souveraineté de la France.
– Nous appelons à l’application réelle des mesures votées par l’Assemblée et le Sénat ces dernières années en matière de surveillance des populations et d’application de l’état d’urgence. Mais, en contrepartie, nous considérons comme indispensable le vote par le Parlement d’une résolution signifiant l’engagement des membres des deux assemblées à abroger ces lois une fois le danger écarté dans l’avenir. Une telle pondération politique fut déjà appliquée par le passé, au temps de la lutte contre le terrorisme anarchiste.

Dans le deuxième cas, nous considérons que l’action de long terme doit permettre à chaque citoyen français, quel que soit son culte, de vivre en paix sur le sol national, dans le respect total des lois et coutumes du pays. C’est pourquoi, nous considérons comme impératifs les points suivants  :
La possibilité pour les immigrés de venir en France implique de respecter la loi française, en établissant une demande auprès des ambassades et des consulats Français dans les pays d’origine pour être accueillis et acceptés dans notre pays.
– Nous appelons au respect de la liberté de conscience, devant permettre au fidèle musulman qui le souhaite de ne pas pratique sa religion ou de l’abandonner, voire d’en changer.
– Nous appelons au rétablissement d’une chaire de théologie à la Sorbonne et non pas seulement d’histoire ou de philosophie des religions. Les titulaires de cette chaire, issus de l’Université française, pratiquant l’analyse historique des textes sacrés, seront appelés à dialoguer avec les dignitaires des différentes religions sur les sujets de fond de leur foi et du contenu de celle-ci, qui ne doit pas être tabou.
– Nous appelons à l’évolution des institutions représentatives musulmanes actuelles en un véritable consistoire, lié à l’État par un concordat dont les articles devront assurer le respect des lois et des traditions du pays par les dignitaires religieux issus de cette religion. Ce consistoire sera l’interlocuteur de l’État, comme le sont aujourd’hui le consistoire israélite ou la conférence épiscopale.
– Nous appelons au strict respect des lois en matière de sûreté des personnes. Nulle personne, et notamment nulle femme ne doit être contrainte d’arrêter des études ou d’éviter un métier sous la pression de son entourage pour des motifs religieux, en l’occurrence issus de l’islamisme.
– Nous appelons, en milieu scolaire à plusieurs mesures de restauration  :
1) L’abrogation de la circulaire de Ségolène Royal limitant le recours à la sanction disciplinaire.
2) Le versement des prestations sociales liées à l’école en nature et non en argent.
3) L’instauration d’une véritable liberté scolaire, dans le choix de l’école par les parents et dans le projet éducatif et pédagogique de l’école par le chef d’établissement, afin de s’adapter aux réalités locales.
4) En contrepartie, l’évolution de programmes scolaires vers un nombre plus restreint de matières et d’options, disposant chacune de davantage d’heures hebdomadaires et délivrant un contenu faisant appel au bon sens des savoirs fondamentaux, principalement par la pratique de la langue française (calcul mental, orthographe, grammaire, syntaxe, chronologie historique, spatialisation géographique, classiques littéraires, raisonnements logiques fondamentaux, constructions physiques et chimiques élémentaires, techniques essentielles du dessin et de l’art musical, sports d’équipe et individuels de plein air, etc.) Ce contenu pédagogique se défiera de toute idéologie et aura pour objectif de former l’esprit au raisonnement logique et à la méditation d’exemples jugés édifiants pour la vie d’adulte.

Nous considérons que ces mesures essentielles peuvent être financées par des ré-allocations internes de ressources au sein des ministères, mais aussi par la suppression des doublons administratifs et des impôts non-productifs dans les trois fonctions publiques. Nous estimons aussi qu’une bonne politique produisant de bonnes finances, la stricte application de la rigueur des lois, en matière de délinquance, si elle aura à n’en point douter un coût politique, générera plus certainement encore de solides gains financiers, par les impôts jadis détournés désormais versés ou par le matériel urbain jadis dégradé qui ne le sera plus.

Nous ne nous éloignons du terrorisme qu’en apparence. En vérité, nous tâchons de résoudre un mal profondément français afin d’éviter que ne sortent de notre sein de futurs terroristes islamistes.
Il y aurait encore bien des points à développer, en matière de promotion de la formation professionnelle, de réforme des régimes de protection sociale, de réforme des accords sociaux de branches professionnelles, de réforme du prélèvement de l’impôt, etc. Le terrorisme n’est jamais loin non plus. Mais nous avons tenu à demeurer au plus près du sujet immédiat.

Enfin, Français, méditez bien que l’un de nos principaux malheurs tient dans notre régime politique. Alors qu’il nous faudrait, aujourd’hui, un chef de l’État au-dessus des partis, personnellement attaché à l’intérêt de la France et disposant de la vie entière pour veiller à son avenir, nous avons l’exact contraire.
Vous l’avez compris. Sans la personne du roi pour couronner les institutions, toutes nos mesures ne seront que vaines rustines  ! Souvenez-vous en  !

Vive la France  ! Vive le Roi  !