Gouverner c’est prévoir. Qui gouverne aujourd’hui ?

Communiqué du 2/10/2019

L’incendie de l’usine « type Seveso » à Rouen est une catastrophe écologique majeure qui a envoyé son poison dans l’atmosphère et l’a déversé dans la Seine. Le bon sens, c’est d’abord un constat :

  • l’insuffisance des moyens d’extinction et de protection pour les sapeurs-pompiers ;
  • le manque d’information et de formation de la population vivant à proximité du site industriel ;
  • l’absence d’anticipation et de prévention efficace des risques.

Ensuite, le bon sens c’est de se poser les bonnes questions :

  • Des véhicules de lutte contre l’incendie comme ceux utilisés sur les aéroports, avec des produits d’extinction ciblés sur les risques préalablement répertoriés, n’auraient-ils pas fait gagner de précieuses dizaines de minutes ?
  • Les soldats du feu tous équipés d’appareils respiratoires isolants n’auraient-ils pas été davantage protégés des émanations toxiques ?
  • Pourquoi a-t-il fallu attendre plusieurs heures pour alerter les riverains ? Leur a-t-on expliqué en quoi consiste le confinement ?
  • Quand ont eu lieu les dernières simulations et les exercices grandeur réelle des 1300 sites potentiellement dangereux ?

Gouverner c’est prévoir. Y-a-t-il un dirigeant digne de ce nom en France ?

Enfin, le bon sens c’est l’anticipation des conséquences sur la santé, l’environnement et l’économie des lieux touchés par les retombées de l’épaisse fumée toxique et nauséabonde. N’oublions pas le fleuve souillé qui déverse le venin industriel dans la mer, poumon de notre planète.

Les intérêts financiers sont plus importants aux yeux des républicains que le bien être des plus petits et des plus faibles. La maltraitance par le manque d’information et de compassion est une atteinte à la dignité humaine.

Nous, royalistes, assurons de tout notre cœur les personnes touchées par cette catastrophe de notre compassion. Nous sommes admiratifs du travail, du savoir-faire et de l’abnégation des sapeurs-pompiers, policiers, gendarmes, personnels de santé qui ont, et vont, œuvrer au service de nos compatriotes. Chaque vie est précieuse : nous ne les remercierons jamais assez ; ils sont l’honneur de la France.