DES HOMMES SANS HONNEUR billet d’humeur d’un militant

Ils promettent, élection après élection, sans se soucier des conséquences de leurs paroles.
Ils jurent tous, la main sur le coeur, qu’ils sont là pour le bonheur du peuple, mais ils n’ont cure de son avis, qu’il soit par bulletin ou par colère.
Ils nous parlent tous des valeurs de la république, un terme bien commode dans lequel on peut trouver tout et son contraire.
Ils mentent les uns après les autres, jouent sur les mots, se contredisent en plaidant la bonne foi, prenant les gens qui les ont élus pour les derniers des imbéciles.
Ils s’accordent des droits et privilèges insensés sans pour autant assumer le minimum de devoirs qui devraient être leurs corollaires.
Ils sont les héritiers de Saint-Just et de Robespierre l’incorruptible (!) ; l’esprit des lumières a ébloui leur vanité au point qu’il ont écarté l’idée même de bien commun au profit d’une idéologie qui ne sert que leurs intérêts propres.
Ils ont jadis massacré par milliers ceux qui leur résistaient, et ils continuent d’éteindre toute velléité de réflexion, par une propagande qui ne laisse aucune part à la contestation.
Et comble de tout, ce sont les mêmes qui nous font la morale, qui nous assène leur bien-pensance totalitaire au nom de la liberté, de l’égalité, et de la fraternité, termes magnifiques dévoyés l’un après l’autre, tout en trichant sans vergogne et surtout sans remords…

Le Français est excédé, il est vrai, mais il n’a pas encore assez faim ou n’est pas encore menacé au point de remettre réellement les choses à plat. La machine à broyer est tellement bien huilée que l’idée d’un retour à la royauté n’est pas encore envisageable, tant cela serait vu comme un retour aux privilèges… Ironie de l’histoire ! 
Notre combat sur le terrain est de porter, dans chaque discussion, dans chaque foyer, auprès d’amis ou de parents, l’idée de royauté, afin qu’elle reste ancrée dans les esprits comme un recours et une espérance. C’est notre quête essentielle, car le déshonneur de nos élus est la honte de notre histoire.
À nous, Royalistes, de lui restituer la dignité qui a fait sa grandeur.

Dominique LELYS