Migrants : quelle réponse politique au déferlement?

migrants_6Quand on parle aujourd’hui de migrants ce n’est plus la même chose que les émigrés qui suivaient des filières d’émigration du travail plus ou moins officielles. Le migrant lui, est une victime des passeurs, c’est un clandestin qui arrive sans papier et qui franchit une frontière illégalement. Nous estimons qu’il ne faut pas céder au chantage compassionnel qui est un prétexte pour ouvrir

toujours plus grand les portes de notre pays. Ne tombons pas dans le piège des lobbies mondialistes qui savent si bien jouer sur les sentiments ! Ces migrants sont bien sûr des pauvres gens qui méritent d’être traités avec humanité mais il faut aussi appliquer la loi qui prévoit de refouler des personnes entrant illégalement sur le territoire. En effet, ces afflux incessants sur le territoire constituent une grave menace en terme de cohésion nationale pour une population française qui se sent elle-même fragilisée et précarisée et qui ne souhaite donc plus accueillir des étrangers à charge.

Mais comment faire reconduire aux frontières des migrants qui ne peuvent plus rentrer chez eux ? Et comment maîtriser les demandes d’asile qui explosent alors ?

La solution se trouve à trois niveaux.

D’une part, d’une manière générale, réformer le « droit du sol » (ne parlons pas de le supprimer, cela n’a aucun sens) et durcir les conditions de la carte de séjour, afin de dissuader les migrants de venir illégalement (voir les propositions de l’Alliance royale à ce sujet).

Ensuite, sortir de l’espace Schengen, c’est-à-dire retrouver notre liberté d’action face à des crises de cette ampleur.

Enfin, créer au Proche Orient des zones refuges où les clandestins pourront être reconduits en attendant de rentrer chez eux. Ces zones, administrées par les pays d’Europe, disposant d’infrastructures (des écoles et dispensaires notamment), bien protégées militairement par nos propres troupes, ne pourraient guère se trouver qu’en Syrie ou en Jordanie, avec l’accord de ces pays, seuls alliés potentiels dans la région. Elles pourraient ultérieurement servir de base de départ d’une reconquête quand la situation stratégique la rendra possible.

Il faut pour cela une vraie volonté politique pour stopper la pompe aspirante de l’immigration, et intervenir à la source de cette même immigration, quel qu’en soit le prix: la gravité de la situation ne nous laisse pas le choix. Il ne suffit pas de faire de la gesticulation, des déclarations fracassantes et de débloquer des petits millions d’euros symboliques.

Or, les gouvernements successifs ont tous échoué sur ces questions par manque de volontarisme et par complicité avec les lobbies communautaristes. La république est une fois de plus en échec et ne peut structurellement s’en sortir. Il faut réaffirmer notre souveraineté et notre volonté de faire respecter l’intégrité de notre pays dans cette crise sans précédent. Et c’est d’ailleurs à ce moment là seulement que nous pourrons efficacement faire face à nos responsabilités au Proche Orient. Alors, osons sortir de la matrice républicaine, il nous faut un roi.