Paroles de candidats de l’Alliance Royale: Dominique Lelys

Dominique LELYS, Candidat dans la 2ème circonscription de Paris

Monsieur, vous avez souhaité vous présenter en tant que candidat royaliste pour les prochaines élections législatives de juin 2017. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Diplômé en 1982 de l’École Camondo à Paris, j’exerce en tant que consultant, dessinateur et créateur pour de prestigieuses enseignes du luxe. Pour compenser l’atmosphère futile qui y règne parfois, j’ai tout d’abord fondé une chorale baroque que j’ai dirigée pendant six ans; par la suite, je suis devenu bénévole dans une unité de soins palliatifs, toujours à Paris, durant quatre ans. Enfin, j’ai passé un an à l’Ordre Souverain de Malte en tant que délégué adjoint d’arrondissement. J’ai dû abandonner ces activités annexes, bien que passionnantes, pour consacrer plus de temps à ma vie familiale, à l’écriture…Et à l’Alliance Royale!

Comment êtes-vous devenu royaliste ? Comment peut-on être royaliste, en France, en 2017 ?

Mon père était gaulliste, mais à mes yeux, plutôt royaliste “en sommeil”, à la fois ancré dans la tradition et profondément moderne. Vers l’âge de 20 ans, sans doute influencé par mon nom prédestiné et pour me composer une posture, le jeune homme que j’étais a milité quelques temps au sein de la NAR de Bertrand Renouvin. Par la suite, j’ai fréquenté l’Institut de la Maison de Bourbon, puis ce fut à mon tour de me mettre en retrait, pour mieux y revenir il y a seulement une dizaine d’années, profondément lassé de la sordide comédie républicaine et de ses mensonges. J’ai alors cherché une structure pouvant m’accueillir, un parti éloigné des salons et des nostalgiques, au sein duquel l’action politique serait effective. Ainsi suis-je arrivé à l’Alliance Royale il y a deux ans et demi.

 Pour vous, qu’est-ce que le roi apporterait à la France aujourd’hui ?

Sans tomber dans les clichés, le Roi de France aurait un rôle d’arbitrage et de stabilité, mais également une figure de modèle à laquelle chacun pourrait s’agréger, non par mimétisme superficiel, mais pour nous permettre de devenir, si j’ose dire, le monarque de notre propre existence en faisant sortir le meilleur de soi. C’est à la fois renouer avec la tradition monarchique du “chacun à sa juste place” à l’instar d’un orchestre philharmonique, tout en envisageant une conversion du regard dont la république nous a éloignés en y substituant la compétition, la rivalité, l’envie, la cupidité, la corruption, en un mot, la division au lieu de l’union. Après 100 ans de république, on pourrait presque qualifier cette approche de révolutionnaire!

 Quelles sont les valeurs qui, pour vous, doivent animer le gouvernement d’un peuple ?

Tout d’abord le désintéressement. Ainsi pourra-t’on concevoir, autour de la figure du Roi, un gouvernement d’ hommes responsables, consacrés exclusivement au bien commun et au bonheur du peuple. Ensuite, la vue à long terme, afin qu’un projet puisse être envisagé au delà de la temporalité humaine. S’il a fallu 150 ans pour construire une cathédrale, cela signifie que les initiateurs savaient qu’ils ne verraient jamais leur oeuvre achevée… N’est-ce pas là le plus bel exemple?
Ensuite, la valorisation  du socle familial comme fondement de notre société; la responsabilisation de chacun, se substituant ainsi à l’assistanat systématique; la transmission du savoir, en favorisant l’émergence de tous les talents.
Enfin, peut-être la plus importante à mes yeux: un esprit hospitalier, pour la protection des plus faibles, avec le développement de structures d’accueil, que ces organisations soient étatiques ou privées. Il s’agit de passer de l’intérêt égoïste à une préoccupation davantage tournée vers son prochain.

Si vous veniez à devenir député, quelles seraient les priorités de votre mandat électoral, pour votre circonscription et pour la France ?

D’une manière générale, je m’efforcerais de susciter chez les politiques cette conversion du regard dont je parlais tout à l’heure. Le champ dualiste perpétuel dans lequel nous sommes vautrés empêche la hauteur de vue, ce qui fait qu’aucune décision sérieuse ne peut être envisagée si elle ne répond pas à des intérêts privés ou des guerres de clans. Il faut que cela cesse: le bien commun doit être la priorité.

 Qu’est-ce qu’un député royaliste apporterait de plus à ses concitoyens ?

La bienveillance, l’écoute, et le partage: regarder ensemble dans la même direction!