Éditorial du 13 janvier 2020
Au siècle dernier la nouvelle se rependait comme une traînée de poudre tous les ans à la même date : Le sauveur est né… il est parmi nous. Il a vaincu la mort et le mal. Il nous a montré le chemin de l’Amour, de la Vérité et de la Vie et pourtant cette année la période de Noël est passée inaperçue comme s’il y avait une sorte de pacte républicain (le pacte étant un accord avec le diable) pour couper la France de ses traditions et racines chrétiennes. Il aurait été tellement simple pour nos dirigeants avoir une attention, un petit mot aimable, de respecter une trêve appelée de nos vœux. S’ils s’étaient exprimés, je me serais sans doute offusqué du manque de sincérité de certains d’entre eux. Alors ce message que nous n’avons pas reçu, permettez moi de l’exprimer avec mon cœur, celui qui m’accompagnait pendant le réveillon de Noël.
Ce soir là, devant l’enfant, mes premières pensées vont à nos proches qui ont partagé Noël avec nous, l’an dernier, et qui sont absents pour la première fois cette année. Je pense aussi aux familles des soldats morts pour la France, aux victimes des attentats islamistes et surtout aux martyrs des violences intrafamiliales alors que, pour lutter contre ce mal, les seules mesures se limitent à quelques textes juridiques et circulaires servant la communication et la propagande étatique. C’est dans ces moments conviviaux que l’on prend conscience de la séparation avec nos disparus. Leurs visages, leurs voix, leurs rires et leurs sourires sont très présents dans nos cœurs, en revanche l’absence est lourde pour ceux qui restent.
Je pense aussi avec compassion à ceux
que des missions maintiennent loin de leurs proches, aux personnes
hospitalisées, à ceux qui sont seuls chez eux ou aux prisonniers…
même purgeant une juste peine. Noël, c’est la réconciliation, le
partage, le message donné par Dieu : « aimez-vous les uns les
autres… » ou bien « aime ton prochain comme toi-même ».
Le
Français s’aime-t-il lui-même ? Pour s’aimer, il faut se connaître.
La République refuse aux Français l’accès à leur identité… à
leur histoire… à leurs racines. Comment se connaître et
s’apprécier alors que la République alimente en Afrique, par des
prises de positions démagogiques le glas de l’amitié
franco-africaine et la détestation de nos compatriotes. C’est un
Noël curieux, un peu triste.
Alors que les fidèles retrouvent de
plus en plus, année après année, le chemin de la messe de la
nativité, la République par un mépris appuyé occulte les vœux de
Noël, l’universalité de l’amour et de la paix. Elle refuse de
tendre la main aux plus pauvres et plus petits d’entre-nous. Le
Gouvernement de l’argent ne daigne pas se pencher sur les vrais
problèmes du peuple de France. Ils ont voulu casser Noël en
empêchant les retrouvailles familiales de nos compatriotes. Je vous
en prie, arrêtez de nous exaspérer. Nous ne vous haïssons pas.
Nous vous plaignons d’être comme vous êtes, campés sur vos
positions. Remplis de certitudes, vous n’inspirez que pitié, nausée
et dégoût.
Heureusement il reste l’amour familial, celui qui unit et réunit. Quel moment extraordinaire de voir le regard émerveillé des enfants lorsque le prêtre pose le petit Jésus dans la crèche. Il est impossible d’oublier cet instant unique de l’ouverture des cadeaux sous le sapin. La découverte des présents et la surprise qu’elle engendre. Il reste alors ce merveilleux repas que l’on partage avec ceux que l’on aime et qui nous sont proches, les chants parfois et ce moment de tradition unique dans chaque famille et chaque région, des mets particuliers et toujours succulents car concoctés avec le meilleur des ingrédients : l’AMOUR.
Olivier Leconte