Nous étions dix-sept candidats, et jusqu’au bout nous nous sommes battus, pour que chaque français sache qu’à la France il faut un roi. Les résultats du scrutin sont tombés et, sans surprise, ils nous ont écarté du deuxième tour des élections législatives, parfois très sèchement.
La politique, nous le savons, nous le disons, nous en souffrons, est un sport de riches. Pour qui n’a pas les millions d’euros nécessaires à une solide campagne électorale nationale, la sentence est le plus souvent sans appel. Pourtant, même en connaissance de cette injustice, nous sommes allés au feu, et nous ne regrettons rien. Ô ! Bien sûr, nous ressentons un sentiment mêlé de déception et d’amertume, considérant les efforts déployés et la faiblesse du résultat. Mais nous avons la satisfaction d’avoir accompli notre devoir. Nous pouvons dire sans rougir, et avec nous tous les militants de l’Alliance royale, et tous les Français qui nous ont soutenu, que nous avons su répondre présent au rendez-vous que l’histoire nous imposait pour témoigner de notre espérance politique en faveur de la patrie.
Maintenant, il nous faut, sans tarder, reprendre notre bâton de marche, et tracer notre route, sans prendre garde, ni aux quolibets, ni à l’indifférence. Notre mission consiste, pour l’avenir, à enraciner notre combat politique par la participation active à la vie de la cité, là où nous nous trouvons. Devenons des acteurs locaux pour faire rayonner l’idée du roi. Devenons d’infatigables serviteurs de notre communauté proche, afin de nous exercer, à notre petite échelle, au gouvernement si beau et si délicat des hommes.
Ne laissons pas le vague à l’âme nous envahir, alors que le taux d’abstention stupéfiant de cette élection, supérieur à la moitié du corps électoral, montre le désarroi du peuple. Le nouveau Président de la République aura une majorité, mais elle sera composite sous les apparences de l’unité de son parti. En outre, elle aura été soutenue par un électorat disparate et divisé. Plus que jamais, le besoin de la royauté se fait pressent pour la France.
Nous nous battons pour plus grand que nous.
Hauts les coeurs ! Vive la France ! Et vive le Roi !