La société civile s’intéresse aux questions agricoles

Le journal La France agricole a rapporté, ce 15 mars, l’initiative de sept organisations environnementales ayant interpellé les candidats à la présidentielle sur le sujet de l’agriculture.
Ces associations sont le Mouvement interrégional des AMAP, l’Union nationale de l’apiculture française, CIWF, Filière paysanne, Agir pour l’environnement, la Fédération nationale de l’agriculture biologique et Terre de liens.

Ces associations réclament le développement d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement, protégeant mieux les sols et abandonnant la politique des immenses remembrements de la propriété foncière. Elles appellent de leur vœux le maintien des emplois agricoles existant ou la création de nouveaux postes en s’appuyant sur de nouvelles formes d’activité, notamment par le biais des circuits courts et de l’alimentation locale.

L’Alliance royale soutient cette initiative émanant de la société civile et se réjouit de voir le plus important média des professions agricoles s’en faire l’écho.

L’Alliance royale constate que ces propositions s’insèrent au cœur d’une prise de conscience générale, en France, de la nécessité de maintenir ou de restaurer une agriculture solide, respectueuse de l’environnement et proche des consommateurs.

Plusieurs enseignes de grande distribution ont, depuis quelques années, mis l’accent sur les produits biologiques et les produits locaux ainsi que sur la traçabilité. La FNSEA s’est faite l’écho du souci d’un nombre grandissant d’agriculteurs de mener leurs activités dans un cadre plus respectueux de l’environnement. Plusieurs communes, notamment celle de Rennes, ont décidé, pour l’avenir, d’atteindre l’auto-suffisance alimentaire, sur la base de l’agriculture locale et biologique.
La FNSEA, également, en 2013 et 2014, avait établi une série de propositions au gouvernement pour l’avenir de l’agriculture française, afin, notamment, de susciter de nouvelles vocations d’agriculteurs.

Cette nouvelle initiative va dans un sens que l’Alliance royale considère comme positif.

L’Alliance royale espère que l’appel de ces associations sera entendu.

Enfin, l’Alliance royale appelle de ses vœux un renouveau agricole, qui doit s’organiser autour d’une réflexion d’ensemble sur l’aménagement du territoire, l’autonomie énergétique et alimentaire du pays, la rentabilité des petites entreprises autonomes ou réunies en coopératives, ainsi que sur la croissance du nombre d’agriculteurs, afin de sauver une profession malmenée et pourtant indispensable à la France.

L’Alliance royale rappelle que son projet royaliste est la clef essentielle de la réalisation de ce genre de projets d’avenir. Comment les mettre en œuvre dans la longue durée (souvent sur une génération) sans l’instauration d’un roi, arbitre indépendant des partis et des groupes de pression, et d’un Haut-Conseil, chargé de soutenir le souverain dans ses choix politiques majeurs ?

Vive la France ! Vive le Roi!