Une France heureuse

Article du 30/9/2019

Dans les Hautes-Alpes, j’ai découvert un concept qui a été mis en pratique et qui a désormais prouvé son efficacité. C’est à Montbrand que le promeneur peut rencontrer un paysan boulanger avec un bon sens bien français. Il produit du pain avec son propre blé et, bien sûr, il le vend aux alentours. Sa force, c’est l’autonomie réfléchie. Il a sélectionné des céréales biologiques adaptées au climat et à la terre. Pour les faire pousser et mûrir, il lui a été nécessaire de produire du compost et du fumier. Il a donc acheté des vaches pour fabriquer de l’engrais. Celles-ci l’ont amené à cultiver du fourrage, ce qui a permis de faire tourner les cultures, qui est un moyen supplémentaire et naturel de régénérer les sols. Pour cuire le pain, il se sert du bois local. Il le ramasse pour entretenir les pâturages et éclaircir les forêts. Le bois déchiqueté alimente aussi des bâtiments publics… écoles et EHPAD. Pour ne rien laisser au hasard, des toits photovoltaïques produisent l’énergie pour les instruments modernes de la boulangerie et les bâtiments. Bien sûr, il a embauché au fur et à mesure du développement de sa ferme-entreprise. Il va maintenant diversifier les cultures.

Cet exemple nous trace la route de l’intelligence. Retrouver les fondamentaux n’est pas qu’une histoire de bon sens, c’est une nécessité. Chaque fois que nous consommons une denrée de proximité, nous œuvrons pour la vie de l’humanité.

C’est une France heureuse qui est en chemin, celle qui par ses décisions met le bien commun en tête de ses préoccupations et de ses choix. L’adaptation bénéfique, c’est la prédilection royaliste pour défendre un environnement équilibré qui s’inscrit dans une harmonie raisonnée pour les générations futures. C’est en se recentrant sur ce que nous sommes profondément dans notre civilisation que nous pourrons défendre la vie, les plus petits et les plus faibles.

L’harmonie avec la nature est nécessaire pour contribuer à la sauvegarde de la dignité humaine. Les droits individualistes ça suffit !!! L’égoïsme n’oriente pas nos choix et notre route. Les paysans nous nourrissent et vivent en alliance avec le milieu naturel. Ils le protègent, l’entretiennent et en tirent le meilleur. Par leur travail, c’est l’amour de l’autre, sa sauvegarde, son épanouissement, qui guident leur action, c’est pour cela que nous, royalistes, nous sommes admiratifs de leur savoir-faire qui met en osmose tradition et modernité. C’est en suivant cet exemple que nous allons bâtir la société nouvelle, audacieuse et moderne du XXIe siècle : la royauté.

Olivier Leconte, Délégué général